Éduquer son chien est plus facile à dire qu’à faire. C’est pourtant une composante essentielle à la vie du foyer, qui conditionne la possibilité d’une relation épanouie. Parfois indispensables pour faire comprendre votre mécontentement à votre animal et fixer des limites, les réprimandes doivent suivre certains principes afin d’être efficaces. On fait le point sur les différentes façons de réprimander son chien.
Faut-il réprimander son chien ?
Les réprimandes ne sont une partie de plaisir ni pour le propriétaire ni pour le chien. Votre compagnon a néanmoins besoin de limites pour cohabiter avec sa famille et bien se comporter à l’extérieur. Pour cela, mieux vaut bien éduquer son chien et lui offrir le plus rapidement possible une socialisation avec les humains, les animaux et différents types d’environnements.
Nos chiens ne bénéficient pas tous de la même facilité à obéir et apprendre. Les plus malins peuvent même utiliser des ruses pour n’en faire qu’à leur tête. Quand vous êtes amené à réprimander votre animal, mieux vaut le faire sans tarder, de façon claire et sans énervement ou violence. Il suffit de quelques ordres simples comme « couché » ou « au panier » pour exprimer votre mécontentement d’une voix ferme. L’ignorer peut aussi être une façon de le réprimander.
À éviter : la punition incohérente
Les chiens n’ont pas la même notion du temps que nous. Si la punition est trop éloignée de l’acte indésirable, il y a de fortes chances pour que votre animal ne fasse pas le lien entre les deux événements. Il ne comprendra donc pas son erreur et sera amené à la commettre de nouveau. D’après les comportementalistes et éducateurs canins, la meilleure punition est immédiate et brève. Vous obtiendrez de meilleurs résultats si vous faites aussi preuve de cohérence. Si vous le laissez quémander à table par moments et le réprimez à d’autres, il ne comprendra pas s’il a le droit ou non de le faire. Les règles doivent donc être claires et ne pas changer.
Fortement déconseillé : le collier étrangleur
Chez tails.com, on déconseille l’utilisation de certains types de colliers susceptibles de blesser l’animal pour le punir d’un comportement indésirable. C’est le cas du collier anti-aboiements, du collier étrangleur et du collier électrique. En plus de promouvoir la crainte, ces objets sont humiliants et douloureux pour votre chien. L’apprentissage sera beaucoup plus efficace s’il est réalisé dans la bienveillance et le respect.
À bannir : la punition corporelle
La loi française est sans appel : frapper un chien relève de la maltraitance animale. Cet acte est donc passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. En effet, la punition corporelle est associée à la violence physique. Les personnes qui en usent portent atteinte au bien-être de leur animal et détériorent leur relation de manière irrémédiable. Chez certains chiens battus, ce traumatisme se manifeste par de l’agressivité ou, au contraire, par un comportement craintif.
Les réprimandes sont à utiliser avec parcimonie et doivent rester ponctuelles. Il vaut mieux encourager les bonnes attitudes en récompensant chien quand il le mérite. L’alimentation du chien, notamment les croquettes et les friandises, représentent une excellente source de motivation. Le tout est d’offrir la récompense aussitôt, afin que le chien fasse le lien entre les deux événements. Vous instaurez ainsi une relation de confiance avec votre animal.