On vous a présenté nos races nationales les plus connues – désormais place à nos voisins belges ! Voici six races de chiens populaires originaires de Belgique. Découvrez ce qui les rend uniques et attachantes.
Le chien de Berger Belge
Un travailleur dans l’âme
Quatre races sont en fait regroupées sous le nom de « Berger Belge ». Mais la plus courante endossant ce titre est le Groenendael. Portant le nom de son village d’origine, le Groenendael est réputé pour son pelage noir caractéristique (qui mue deux fois par an).
Comme son nom le suggère, ces chiens furent à l’origine élevé en tant que chiens de troupeau. La race est donc très imprégnée de cette « éthique de travail ». Ce sont des chiens qui ont besoin de travailler ou de se focaliser sur une activité similaire. Ils travaillent donc encore en tant que chiens de berger, mais excellent aussi dans les concours d’obéissance et d’agilité.
Les Groenendaels sont proches de leurs familles et peuvent éprouver une forte angoisse de séparation si laissés seuls trop longtemps. Même les Groenendaels de travail ne dorment pas dehors ni en niche éloignée de leurs familles.
Le saviez-vous ?
L’instinct de berger est si naturel chez le Groenendael que même dans un environnement domestique, il aura envie de rassembler son « troupeau ». Si personne ne le décourage de ce comportement, il peut vouloir mordiller les talons, poursuivre ou encercler les personnes et animaux autour de lui.
Le Berger Belge Malinois
L’expert criminel
Classé comme un type de Berger Belge, le Malinois ressemble sensiblement à un Berger Allemand. Sa carrure est aussi forte et carrée. Sans surprise, le Malinois fut aussi à l’origine élevé en tant que chien de berger. Aujourd’hui, ses instincts naturels de protection et de détection sont utiles dans plusieurs domaines.
Le Berger Belge Malinois est un chien de choix pour les services de sécurité et policiers. Il est plus petit, plus agile et plus puissant que le traditionnel Berger Allemand. Au Royaume-Uni, la police utilise même son instinct de troupeau pour appréhender les suspects : avec un coup de tête puissant à l’abdomen ! Aux États-Unis, les Services Secrets emploient des Malinois pour garder la Maison Blanche.
Le saviez-vous ?
Comme de nombreuses races belges, le Malinois porte le nom de sa ville d’origine. Mais en fait, son nom est plutôt basé sur l’appellation française (Malines) de la ville belge de Mechelen.
Le Berger Belge Tervueren
L’élégance chez les chiens de troupeau
Troisième type de chien de Berger Belge, le Tervueren porte aussi le nom de son berceau de race. Il est considéré comme étant le plus élégant des chiens de Berger Belge. À voir son épais poil double, aux nuances d’acajou et de noir, on comprend vite pourquoi !
S’ils sont connus en tant que chiens de troupeau, les premiers Tervuerens étaient destinés à un travail très différent. Le couple fondateur de la race appartenait à un brasseur. Le mâle tirait un chariot de bière la journée, et gardait la brasserie la nuit ! Ces instincts de chien de garde ont depuis persisté chez la race, et les Tervuerens font d’excellents chiens policiers dans leur Belgique natale.
Le saviez-vous ?
Leur instinct de troupeau fait des merveilles sur les terrains de compétition. Le premier vainqueur officiel du championnat d’aptitudes bergères du American Kennel Club fut un Berger Belge Tervueren.
Le Bouvier des Flandres
Ce gentil géant
Éloignons-nous des troupeaux de moutons pour rencontrer chien élevé pour rassembler le bétail. Le mot « bouvier » signifie « qui s’occupe des bœufs ». La race est originaire du monastère de Ter Duinen. Les moines y croisaient des lévriers irlandais (Irish Wolfhound) et des lévriers écossais (Deerhound) avec des chiens de ferme locaux jusqu’à obtenir un bon chien de bétail.
Un Bouvier des Flandres peut, à taille adulte, mesurer presque 1 mètre et peser plus de 40 kg. Mais malgré son imposante taille, il est en général de nature douce et docile. Ses instincts de protection du troupeau en font un chien de famille protecteur.
Le saviez-vous ?
La race fut presque disséminée durant la Première Guerre Mondiale et les atteintes en région flamande. Heureusement, de nombreux Bouviers des Flandres travaillaient dans l’armée belge. Un vétérinaire militaire sut relancer la race à partir de quelques chiens restants.
Le Griffon Bruxellois
Un favori de reine
Le Griffon Bruxellois est un chien miniature descendant des ratiers et chiens d’étable des taxis hippomobiles de Belgique. Ces races locales furent croisées avec des chiens « toy » importés, comme des Carlins et des Cavaliers King Charles. Petit à petit fut développé le griffon bruxellois que nous connaissons, avec sa tête ronde et ses grands yeux.
Au fil des années, la popularité du Griffon Bruxellois a fluctué. C’est au 19e siècle qu’elle connut son apogée. La Reine Marie Henriette entreprit d’élever et de promouvoir la race, en Belgique et à l’étranger. À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il n’en restait presque plus dans le pays. Heureusement, la vigilance d’éleveurs britanniques a permis au griffon bruxellois de perdurer.
Le saviez-vous ?
Dans le tableau de Jan van Eyck « Les Époux Arnolfini », le petit chien à poil dur serait une variété ancienne de Griffon Bruxellois.
Le Schipperke
Une petite taille et un gros caractère
Cette petite race belge est source de bien des débats : est-il un spitz ou un chien de berger miniature ? Née au 16e siècle, la race était surtout employée pour garder les péniches voyageant entre Bruxelles et Anvers. Les Schipperkes étaient aussi utilisés par les marchands comme ratiers. Ils en gardent aujourd’hui cet entrain pour la chasse aux rongeurs et petits animaux.
Superbe exemple de bon gros caractère chez un tout petit chien, le Schipperke est doté d’un tempérament espiègle et entêté. On lui prête même le surnom de « diable de Tasmanie » et « petit diable noir ». Ce sont des chiens têtus et pleins d’énergie, qui ont tendance à faire ce qui leur chante plutôt que suivre des ordres ! Toute cette énergie peut entraîner des comportements destructeurs – mais avec la bonne éducation et beaucoup d’activité, un Schipperke fait un excellent compagnon.
Le saviez-vous ?
En 1960, des membres de la guilde des cordonniers furent invités à montrer leurs Schipperkes (et leurs colliers de laiton martelé) au Grand Palais de Bruxelles. Ce fut une des premières expositions canines « spécialisées ».
Vous avez un chien d’une de ces races chez vous ? Racontez-nous la vie avec ! Et n’oubliez pas, quelle que soit la race de votre chien, nous pouvons lui créer une recette 100 % sur mesure, avec ses goûts préférés et tout ce qu’il faut pour répondre à ses besoins.