Ça y est, c’est décidé : vous allez prendre un chiot dans un élevage. De belles aventures s’annoncent ! Mais avant de sauter le pas, voyons un peu comment choisir le chiot qui vous correspond… et un éleveur responsable.
Ah, les chiots. Ils sont adorables, amusants, et très chronophages. Ils grandissent à une vitesse incroyable et demanderont beaucoup d’efforts et d’attention, surtout dans leurs plus jeunes instants. Commençons par les bases :
Qui compose votre foyer : vous seul(e), plein de monde (et d’animation) ?
Où habitez-vous : un appartement en ville, une maison de campagne ?
Le temps : les sorties quotidiennes, le toilettage, les jeux, l’éducation… tout s’accumule !
Vos habitudes : votre chien trouvera-t-il bien sa place dans votre mode de vie ?
Le côté financier : l’alimentation, les friandises, les frais vétérinaires, l’éducation… là aussi, ça peut vite s’accumuler.
Un dogue allemand, c’est chouette. Mais dans un appartement au troisième, ce n’est pas pareil. Le format maxi risque aussi de s’appliquer à la promenade, au coût en nourriture, aux frais vétérinaires…
Plutôt version mini ? Pour grandir en adulte bien élevé, ces adorables boules d’énergie ont besoin d’une éducation et d’une sociabilisation attentive. Car la grande fierté du petit chien s’entend de loin !
Trouver un chiot : les éleveurs, les refuges, et plus
Une fois les bases couvertes, il va falloir décider où chercher. Il existe de très nombreux refuges et associations de sauvetage, partout dans le pays. On se devait de les mentionner parce qu’on adore les chiens de refuge ; de nombreux chiens de nos équipes en sont et, du caniche hyperactif au lévrier pénard, on peut vous affirmer qu’ils sont des compagnons aimants, loyaux et épanouis.
Si vous décidez d’acheter un chiot, il faudra avant tout choisir un éleveur responsable et éthique. Regardons un peu ce qu’il faut rechercher, ce à quoi s’attendre, et les aspects à prendre en compte lorsque vous choisissez un nouveau membre de la famille.
Le choix de l’éleveur
Il devrait en falloir peu pour confirmer que le chiot que vous avez repéré en ligne provient bien d’un éleveur responsable et non d’une exploitation axée sur le profit. Ces dernières gardent leurs chiens dans des environnements déplorables, les font se reproduire sans relâche, portée après portée, et séparent les chiots de leurs mères bien trop tôt (ce qui peut entraîner des problèmes de comportement, de santé, et même être fatal).
Menez l’enquête
Les moteurs de recherche seront votre meilleur allié pour différencier les affaires louches des annonces honnêtes. Faites une recherche Google avec les photos, les descriptions d’annonce et les numéros de téléphone pour vous assurer que ces informations n’aient pas été détournées d’une autre source.
Assurance gratuite !
Tout comme une offre de « pack chiot », cela n’indique pas qu’il s’agit d’un éleveur légitime !
Inscrits à la Société Centrale Canine ?
Si un éleveur dit être inscrit à la Centrale Canine, vérifiez toujours la véracité de l’information auprès de la Centrale Canine. Les éleveurs sélectionnés s’engagent à respecter les conditions garantissant ce label et seront répertoriés sur le site.
Vaccins
Parmi les mensonges utilisés par les mauvais éleveurs (ou les revendeurs de chiots volés), il y a l’affirmation de vaccination. Or un chiot n’est normalement pas vacciné avant l’âge de 4 semaines.
En ligne ou en personne
- Posez beaucoup de questions
- Demandez toujours à voir la mère avoir les chiots. S’il y a une excuse, fuyez
- Rencontrez tous les chiots, pas un seul ! Manipulez-les et observez s’ils sont bien vifs
- Demandez toujours à voir où sont logés les chiots et la mère (il doit y avoir un lit propre, de la nourriture et de l’eau fraiche)
- Ne récupérez jamais un chiot sur un parking ou dans un lieu de rencontre intermédiaire
- Demandez l’âge de la mère, le nombre de portées qu’elle a eues, et si vous pouvez voir le géniteur (le père)
- Pouvez-vous consulter les papiers d’enregistrement ? Ou un arbre généalogique !
- Renseignez-vous sur les états de santé (des problèmes actuels du chiot, hérités, ou spécifiques à la race)
- Posez des questions sur son comportement et sa sociabilisation
- Vous pouvez même demander quels aliments seraient recommandés
Cette liste n’est pas exhaustive (on pourrait continuer longtemps !). Pour résumer, si ça a l’air trop beau pour être vrai… c’est que c’est probablement le cas. N’hésitez pas à faire beaucoup de recherches et à demander conseil à votre vétérinaire ou infirmière vétérinaire au besoin.