Les besoins nutritionnels chez le chien : à chacun les siens !

Chez tails.com, on vous parle souvent de « recettes 100 % sur mesure ». Oui, mais pourquoi faire ?  Pourquoi ne pas se contenter de croquettes « pour chien adulte », « stérilisé », « petit chien », « grandes races », et bien plus ? 

En tant que propriétaires, vous le savez bien : chaque chien est tout à fait unique. Naturellement, chacun a donc des besoins nutritionnels qui lui sont propres (comme nous !). 

Une alimentation adaptée est essentielle pour une vie en bonne santé. Elle apporte un équilibre précis de lipides, protéines, glucides, fibres, vitamines et minéraux. Celui-ci dépend de très nombreux facteurs ! Taille, âge, mais aussi race et habitudes au quotidien … Tous ces détails petits et grands expliquent la différence de besoins alimentaires d’un chien à l’autre.

De quoi dépendent les besoins alimentaires d’un chien ?

De sa taille

Gros chien, grosse portion ; petit chien, petite portion de croquettes ? Ce n’est pas si simple ! Un grand chien a en effet des besoins énergétiques plus élevés : un dogue allemand a un organisme plus volumineux à alimenter… qu’un Yorkshire terrier. Mais ce n’est pas tout. Le métabolisme des grands chiens est en général plus lent. Il leur faut donc des quantités de nourriture proportionnellement faibles par rapport aux petites races, ou un régime moins calorique. Autrement, il risque rapidement la prise de poids excessive, les grandes races ayant plus de mal à brûler les calories en trop.

Les petits chiens, au contraire, ont le plus souvent besoin d’une quantité plus conséquente d’aliments riches en nutriments. C’est particulièrement important au stade de chiot. Un chiot de petite race atteint en effet son âge adulte bien plus vite qu’un chiot de grande race, et gardera un rythme métabolique plus élevé. 

Le risque d’une alimentation mal adaptée
Chez un grand chien, un régime trop calorique peut rapidement causer des problèmes de poids entraînant des troubles squelettiques et articulaires. De même, un trop-plein de calcium peut contribuer à une croissance trop rapide, rendant le chien plus sujet aux problèmes comme la dysplasie des hanches, l’ostéochondrose, ou l’ostéodystrophie hypertrophique. Même après le stade de chiot, les grands chiens ont aussi tendance à souffrir, dans leur vie adulte, de stress articulaire. Ce qui peut entraîner une détérioration précoce du cartilage et des tissus associés.

Les petits chiens ne sont pas pour autant épargnés : il leur faut aussi une alimentation parfaitement adaptée. Ils restent sujets aux problèmes de peau et d’allergies alimentaires. Mais ils ont aussi tendance à être plus difficiles avec leur nourriture. Leur apporter la bonne quantité de nutriments peut alors devenir plus compliqué.

De sa race

À carrure similaire, deux chiens n’auront pas les mêmes besoins nutritionnels. La race peut jouer un rôle important dans la détermination de leur régime. Notamment, les origines d’une race forgent souvent la manière dont ses représentants stockent et dépensent leur énergie. 

Par exemple, les chiens provenant de climats rudes comme le Husky (Sibérie) savent très bien conserver leur énergie. Un Husky ne mangera en général pas autant qu’un autre grand chien, et saura s’arrêter quand il n’a plus faim. On ne peut pas en dire autant d’un Labrador, créé à l’origine pour être très actif et endurant (et donc nécessitant un apport calorique élevé) … Mais ayant conservé cette propension à manger énormément malgré les habitudes plus sédentaires d’un chien de compagnie de nos jours.

Nos chiens adorés sont en effet bien loin de leurs ancêtres ! Domestication puis élevage ont créé plus de 400 races de chiens. Chiens de berger, chiens de chasse, d’eau, de course, ou simplement de compagnie comme beaucoup de races miniatures… les usages et exigences sont infinis. Du coup, de nombreuses races ont développé des caractéristiques propres. Qui – vous l’aurez deviné – influent sur leurs besoins alimentaires.

La nécessité d’un régime pauvre en purine (sous risque de calculs) pour les dalmatiens serait un exemple-type. Les Border terriers souffrent aussi d’une condition particulière (la maladie de Spike) qui – si aucun remède n’a été trouvé – se gèrerait mieux avec une alimentation naturelle et sans céréales. De nombreuses autres races ont des besoins bien particuliers – c’est bien pour cela qu’on vous demande la race de votre chien en créant sa recette sur mesure. 

De son âge

Comme nous, les chiens ont besoin d’une alimentation riche en bonnes protéines et nutriments lorsqu’ils sont en pleine croissance. Et comme nous, ils ralentissent avec l’âge et leurs besoins changent. Mais rarement soudainement ! Les besoins évoluent progressivement et sont marqués par de nombreux évènements : la pousse des dents, la découverte d’aliments, les nouvelles activités, les changements d’habitudes ou encore la survenue de blessures.

À quel moment un chien passe-t-il au stade « senior » ? Ça dépend ! Comme nous, tous ne vivent pas leurs belles années de la même manière. D’autant plus que l’espérance de vie parmi les chiens varie de manière significative. Une étude a par ailleurs montré que le vieillissement chez les grands chiens était plus « accentué » que chez les petits. Avec une espérance de vie de 10 ans en moyenne, un grand chien âgé de 7 ans sera souvent plus marqué par l’âge qu’un chien miniature de 7 ans – qui peut vivre aisément jusqu’à 14 ans !

Quoi qu’il en soit, un chien âgé aura le plus souvent des besoins réduits en calcium et protéines, alors qu’il faudra privilégier des ingrédients plus digestes, des suppléments articulaires ou encore un apport calorique réduit. C’est sans compter les besoins liés à l’éventuelle survenue d’éventuel de problèmes de santé …

De sa santé

Pancréatite, arthrose, dermatites … Pouvant survenir au court de la vie d’un chien, les problèmes de santé petits et grands affecteront ses besoins alimentaires. Et comme on l’a vu, certaines races sont plus sujettes aux problèmes de santé que d’autres ! 

On réduira par exemple l’apport lipidique pour un chien ayant souffert de pancréatite. Ou on éliminera certains allergènes pour faciliter la digestion d’un chien souffrant de maladie inflammatoire de l’intestin.

Allergies et intolérances sont d’ailleurs des facteurs à ne surtout pas négliger dans l’alimentation du chien. Elles peuvent se développer au fil du temps et se manifester par des symptômes divers (diarrhées, vomissements, réactions dermiques …). Et même sans celles-ci, certains ont simplement l’estomac et le tract digestif plus sensible que d’autres. Ça se voit souvent dans l’aspect des selles et la quantité de flatulences ! La bonne nouvelle, c’est qu’une alimentation bien adaptée à la digestion sensible de votre chien devrait venir à bout de ces désagréments.

De très nombreux autres facteurs

Déjà, deux chiens peuvent avoir des métabolismes très différents, même s’ils ont le même âge et sont de même race ! Ce métabolisme de base peut être affecté au moment de la castration ou stérilisation – d’où l’importance de prendre ce détail en compte lorsque vous choisissez l’alimentation de votre chien. Un métabolisme ralentit, c’est potentiellement une prise de poids facilitée. 

Tout au long de la vie du chien, de nombreux autres facteurs, extérieurs ou non, impacteront ses besoins alimentaires. Degré de stress, températures et saisons, environnement et distractions … Comme leurs humains, les chiens évoluent sans cesse dans leurs besoins. C’est bien pour ça que chez tails.com la recette de votre chien accompagne tous ces changements petits et grands, mois après mois, année après année.

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