Chez tails.com, on est convaincu du bienfait des animaux sur leur entourage et de leur pouvoir apaisant sur nous, les humains. Connaissiez-vous la médiation animale, parfois appelée canithérapie ? C’est l’utilisation de la présence de l’animal (le chien en l’occurrence) dans le cadre du soin aux personnes en situation de handicap ou présentant des troubles psychologiques.
Comment fonctionne la médiation animale ?
Le principe de base de la médiation animale, c’est de faire intervenir un chien pour aider une personne en difficulté. Elle se pratique dans le cadre d’une relation triangulaire, en présence d’un thérapeute.
Le chien intervient auprès de toutes sortes de patients, enfants, adultes ou personnes âgées, personnes en situation de handicap ou présentant un trouble psychique. Ce type d’approche a l’avantage de permettre de limiter le recours à d’autres solutions, par exemple des médicaments, ou d’en restreindre l’utilisation.
La médiation animale : dans quel cadre ?
Cette relation triangulaire à visée bienfaitrice repose sur le respect de certaines règles. Formé en médiation animale, le professionnel intervient en respect du code de déontologie et d’un cadre d’intervention défini de façon à protéger les personnes intervenantes comme les animaux médiateurs.
Les animaux sont sélectionnés en fonction de leurs capacités à intervenir en médiation. Bien entendu, la thérapie ne doit jamais se faire aux dépens du bien-être du chien. Le thérapeute devra s’en assurer, en évitant les situations anxiogènes et les réactions imprévisibles qui pourraient lui nuire.
Quels bienfaits pour les patients ?
Pour le moment, la médiation animale est encore timide en France. Elle a fait son apparition dans quelques maisons de retraite et services hospitaliers, notamment pour les cas d’autisme, de maladie d’Alzheimer et de schizophrénie.
On constate chez les patients des résultats dans les domaines affectif, moteur et cognitif. Les enfants présentant un trouble du spectre autistique parviennent plus facilement à communiquer. D’autre part, le lien entre le malade et l’animal permet de briser l’isolement et le repli sur soi des personnes âgées. Mais tout est très dépendant de la réceptivité du patient à la présence de l’animal.
La présence animale peut entraîner une stimulation intellectuelle mais aussi sensorielle. On constate des progrès chez les patients suite à des activités comme jouer avec le chien, le brosser ou lui donner des croquettes.
La relation peut également responsabiliser. La personne en thérapie peut se sentir utile au contact du chien et ainsi gagner en estime de soi.
Enfin, les moments passés avec le chien aident à faire oublier un instant la maladie : le chien devient un ami qui ne juge pas et ne fera jamais sentir au patient qu’il est faible ou diminué.
Quelles races de chien pour la médiation animale ?
Ce sont surtout ses qualités personnelles qui font d’un chien un bon médiateur, et non sa race. Les traits de caractère les plus recherchés sont le goût du travail, un bon caractère, la sérénité, la socialisation. Certaines races de chiens se distinguent cependant, notamment le Saint-Bernard, le Labrador, le cavalier King Charles, le bichon à poil frisé, le beagle, le berger australien, le caniche et le golden retriever.
Carolyn Menteith a plus de 25 ans d’expérience en tant que comportementaliste canine. Elle apporte son expertise chez tails.com en nous aidant à mieux comprendre le lien entre animal et propriétaire ainsi la personnalité parfaitement unique de chaque chien.