Zoom sur : le basenji

Le basenji, qu’on appelle aussi terrier du Congo ou chien de Khéops, est encore peu connu en France. Cette race se distingue par son allure aristocratique, son ossature fine et les rides qui apparaissent sur son front quand il dresse les oreilles. Son expression stupéfaite ne manque jamais de faire sourire. On fait les présentations.

Caractéristiques

Avec ses yeux en amande, son regard vif et ses proportions harmonieuses, le basenji a quelque chose de la gazelle.

  • Taille : 40 à 43 cm.
  • Poids : 9 à 11 kg.
  • Poil : court, serré, très fin et luisant.
  • Couleur : bicolore (noir et blanc, rouge et blanc, noir et feu, fauve et blanc, blanc avec marques feu sur la tête) ou unicolore (noir ou bringé).
  • Espérance de vie : environ 13 ans.
  • Gestation : 60 à 70 jours.

Origines

Il s’agit d’une race primitive très ancienne, originaire d’Afrique centrale, et plus précisément du Congo. Elle descend du lévrier d’Égypte. Sa silhouette vraiment caractéristique apparaît sur les tombes de certains pharaons datant d’il y a plus de 5 000 ans. Les tribus africaines utilisaient le basenji pour chasser le petit gibier et signaler la présence d’animaux féroces.

Vers la fin du 19e siècle, des explorateurs britanniques le découvrent et l’importent en Angleterre. C’est eux qui le baptisent basenji, un adjectif qui signifie sauvage ou primitif. La race arrive en France à partir de 1966. Elle est plus répandue au Royaume-Uni et dans les pays nordiques.

Caractère

Le basenji est vif et intelligent. Protecteur et affectueux avec sa famille, il peut se montrer méfiant envers les inconnus. Il s’entend bien avec les enfants. Habitué à vivre en meute, il n’apprécie pas la solitude et a besoin beaucoup d’exercice au quotidien. Il est doté d’un instinct de chasse très développé et n’obéit donc pas de bonne grâce au rappel. Les jeux de lancé sont d’ailleurs déconseillés pour éviter de renforcer ce comportement.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que le basenji n’aboie pas. Il émet un cri très particulier, qui rappelle un gloussement, et des vocalisations dignes des meilleurs chanteurs tyroliens. Autre fait étonnant, ce chien est d’une propreté à faire pâlir le plus consciencieux des chats. Il pourra même faire la toilette à son propriétaire, comme il le fait avec ses congénères.

S’il est suffisamment promené et occupé, le basenji peut parfaitement vivre en ville. C’est un excellent compagnon de jeux et d’activités sportives. Vous pourrez par exemple pratiquer le canicross ou l’agility ensemble.

Prendre soin de son basenji

Ce chien est de constitution robuste. Il a passé des millénaires à chasser dans les savanes africaines. Il est néanmoins prédisposé à certaines pathologies comme le syndrome de Fanconi, qui touche les reins, et la dysplasie de la hanche. Du fait d’une étroite consanguinité au sein de cette race, il existe aussi des risques d’anomalies congénitales, notamment le colobome qui affecte le développement de l’œil. Un bon suivi vétérinaire est recommandé afin de diagnostiquer tout problème le plus rapidement possible.

En ce qui concerne l’alimentation de ce chien sportif, mieux vaut privilégier des produits de qualité, comme les recettes de croquettes sur mesure de tails.com. Conçues par des vétérinaires, elles répondent aux besoins spécifiques de votre basenji, en fonction de son âge, de ses habitudes et de son état de santé.

Le basenji n’est certainement pas le plus docile des animaux, et son éducation peut donner du fil à retordre. Heureusement, la nourriture représente un bon moyen d’obtenir son attention et de le motiver.

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