8 conseils vétérinaires pour bien démarrer le printemps avec votre chien

Le mercure nous a joué toutes sortes de tours ces derniers mois mais cette-fois c’est officiel : le printemps va démarrer. Chez tails.com, on adore cette saison, synonyme de promenades à rallonge avec nos chiens. Mais comme on l’explique dans cet article, elle vient avec son lot d’aléas. Récapitulons avec de précieux conseils proposés par la Dr. Antonia Maria Klaus, vétérinaire chez tails.com.

1. Du froid, moins d’activité physique : la fatigue peut se faire sentir après de longs mois d’hiver, pour nous comme pour nos chiens ! Comment reprendre du poil de la bête ?

Aucun doute, il faut sortir ! L’activité physique en plein air stimule la circulation… et le mental. Oui, la météo peut rester aléatoire. Alors on prévoit le coup, avec un imperméable léger et une serviette prête à essuyer le chien en rentrant. Je vous garantis qu’en rentrant, fatigués, après une promenade sous la pluie, vous allez mieux dormir !

Si votre chien a pris un peu de gras cet hiver, évitez de le mettre à la diète pour les beaux jours. Avec davantage d’activité et en maintenant une alimentation riche en fibres, tout devrait rentrer dans l’ordre. S’il s’agit d’une grosse prise de poids cependant, il faudra suivre un programme de perte tout en douceur. Rappelons que l’obésité diminue l’espérance de vie du chien ! N’hésitez pas à vous faire accompagner par tails.com pour aider votre chien à retrouver un poids sain, sans frustrations.

2. Le printemps correspond à la période de reproduction et de naissances pour la faune sauvage. Comment contrôler au mieux l’instinct de prédation de nos animaux de compagnie ?

Un mot clé : l’entraînement. Et celui-ci ne démarre pas au moment même où un lapin se faufile sur votre chemin. Il démarre (idéalement), bien avant qu’il soit nécessaire. Selon les races surtout, certains chiens ont un instinct de chasse davantage prononcé. Il faudra être particulièrement vigilant avec ces individus-là, les encourager à se dépenser dans un environnement sûr, et si possible travailler l’atténuation de cet instinct dès le plus jeune âge. Si vous ne parvenez pas à rappeler votre chien lorsqu’il part suivre une piste, mieux vaut – pour lui et pour la faune – le promener en longe en cette période.

3. Ah, la fameuse mue printanière ! Comment la gérer et veiller au confort de nos fourrures sur pattes ?

La plupart des chiens domestiques muent deux fois par an : leur poil tombe pour faire place à un pelage différent, plus adapté à la saison. Le poil d’hiver sert à rester bien au chaud, là où le poil d’été est plus léger. Typiquement, la mue dure entre 6 et 8 semaines. Mais cela varie largement en fonction du type de poil, de l’âge du chien, et de son environnement. En effet, en vivant avec nous en intérieur, les chiens peuvent être moins sensibles aux changements de températures. La mue peut alors être plus subtile ou plus étalée dans le temps. Dans tous les cas, patience : vous allez ramasser des poils pendant quelque temps et c’est tout à fait normal. Vous pouvez aider votre chien (et vos sols) en le brossant plus régulièrement : ceci stimule la circulation sanguine et aide à se débarrasser des poils morts.

Il faudra se poser des questions voire consulter votre vétérinaire si votre chien a des pertes de poils localisées, la peau sèche et squameuse, ou des démangeaisons fréquentes. Une alimentation sur mesure, bien dosée en acides gras, peut parfois être la solution !

4. De très nombreuses plantes printanières sont toxiques pour les chiens. Quelles astuces pour empêcher aux chiens de manger des crocus, par exemple ?

Comme pour l’instinct de chasse, il est préférable de démarrer un entraînement au plus tôt et dans un environnement sécurisé. Le top : enseigner un ordre simple faisant comprendre à votre chien qu’il doit immédiatement lâcher ce qu’il a dans la bouche. Cela peut être « lâche-ça ! » ou « Stop ! » par exemple. Si vous rencontrez des difficultés, rapprochez-vous d’un club canin ou d’un comportementaliste pour vous faire aider.

Si vous suspectez votre chien d’avoir ingéré un élément toxique (crocus ou autre), rendez-vous immédiatement chez votre vétérinaire. Emportez si possible un échantillon de l’élément soupçonné, pour aider à déterminer le traitement nécessaire. Parfois, le vomissement pourra être induit chez le chien.

5. Pour certaines chiennes, le printemps est une période particulière. Y a-t-il des points à surveiller lorsqu’une chienne est en chaleur ?

Le cycle des chiennes est très individuel et varie selon la race et l’âge. Grosso modo, la chienne non stérilisée est en chaleur tous les 6 à 12 mois, pendant 3 semaines. Notez les phases du cycle de votre chienne : il vous sera plus aisé de remarquer toute irrégularité. Pendant les chaleurs, la chienne n’est prête à se reproduire qu’à l’arrêt. En période fertile du cycle, la chienne peut vouloir s’arrêter, mettre la queue de côté et montrer son intérêt pour un mâle. Impératif pour éviter les portées non désirées : la tenir en laisse durant toute cette période !

Certaines chiennes vivent mal les chaleurs : stress, perte d’appétit, changements de comportement voire grossesse nerveuse. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire si c’est le cas de la vôtre : la stérilisation peut être la meilleure solution envisageable.

6. Le printemps, une saison star pour tiques et les puces, plus actives que jamais. Quels conseils pour protéger les chiens des infestations parasitaires ?

Pré-ven-tion : c’est la clé, tout au long de l’année. Car en vérité, il n’y a pas de saison des tiques : celles-ci restent plus ou moins actives à toute période. Il est donc judicieux d’administrer régulièrement un traitement antiparasitaire pour chien. Celui-ci peut être sous forme de pipette, de comprimés ou encore de collier répulsif, à vous de voir. N’oubliez pas de noter dans le carnet de santé de votre chien la date de son dernier traitement.

7. Nous humains redoutons le rhume des foins. Et celui-ci affecte aussi nos chiens ! Comment savoir si le mien en souffre ?

Et oui, même si c’est plus rare que pour nous, les chiens aussi peuvent souffrir d’allergie au pollen. Celle-ci ne se manifeste pas comme pour l’humain. Chez le chien, il s’agit d’une dermatite atopique, qui se caractérise par des démangeaisons et une inflammation de la peau. Frottez bien votre chien au retour de la promenade pour éliminer les pollens sur son poil. Si ses symptômes le gênent au quotidien, votre vétérinaire peut prescrire un traitement pour aider à les soulager.

8. Plus de temps dehors, c’est plus de risques de petites blessures et piqûres d’insectes pour nos chiens. Quels sont les gestes de premiers secours à connaître ?

A la maison et sur soi pour les longues sorties, je conseille d’avoir une trousse de secours pour le chien. Celle-ci contiendra entre autres des compresses, une pince à tiques, du désinfectant et du sérum physiologique (pour nettoyer les yeux et muqueuses). Je trouve intéressant pour les propriétaires de chiens d’apprendre à poser un bandage voire à pratiquer un massage cardiaque. En cas de piqûre d’insecte, vous pouvez atténuer l’inflammation et la douleur avec un glaçon. Surveillez votre chien et à la moindre suspicion, direction le vétérinaire.

Antonia Maria Klaus est Dr Vétérinaire et pratique à Bonn, en Allemagne. Elle fait partie de l’équipe vétérinaire internationale chez tails.com. En tant qu’experte en nutrition canine, elle contribue au développement des produits et accompagne les propriétaires de chiens avec de précieux conseils et astuces sur l’alimentation de leurs animaux.

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